Vous entendez souvent parler de Hip-Hop sans pour autant cerner l’étendue de ce courant musical. Plus qu’un rythme ou un style chorégraphique, il s’agirait de tout un art de vivre né il y a un demi-siècle. Voici de plus amples détails sur la culture HH.
Le Hip-hop est l’affirmation de l’identité noire américaine
Dans les années 50, l’Amérique était en pleine métamorphose. Les mœurs se sont libérées avec l’avènement du rock’n’roll et de la mini-jupe. Parallèlement, la communauté noire commence à élever le ton. Outre le gospel et la Soul, un autre courant musical avec un aspect plus poétique a vu le jour. James Brown, Stevie Wonder ou The Last Poets figurent parmi les pionniers d’un mouvement. Le courant a fait son bout de chemin et finit par devenir universel. Eminem et d’autres prodigues blancs sont la preuve que le Rap a franchi les frontières de la communauté afro-américaine.
Une culture à part entière avec plusieurs disciplines
Les défenseurs du Hip-Hop ne cessent pas de marteler qu’il s’agit bien d’une culture complète. Outre la musique rap reconnaissable par les tempos entrainants, il y a aussi la danse et le graffiti. Pour aller plus loin, le HH se manifeste également par la mode à travers les Streat Wear. En effet, le Hip-hop est avant tout une culture urbaine profondément attachée à la rue des grandes métropoles.
L’art reste à la base, malgré les multiples dérives
Pendant des décennies, Hip-hop est restée associé à la population noire. Cette culture était donc synonyme de délinquance, aux substances illicites ou de violence gratuite pour ses détracteurs. Parmi les martyrs de ce mouvement, il y a Tupac Shakur. Ce dernier était froidement abattu pendant une fusillade qui opposait des bandes rivales. Avec l’avènement d’autres musiques urbaines, le rap redevient un genre musical respectable.